C'est à peu de choses prêt, voire même à quelque mots, que se résument mon cœur, mon amertume, mon espoir, ma perspicacité...
Il m'est interdit, fortuit, banni, déconseillé, pour moi censuré, de développer ce que je ressens, depuis... Qu'il m'en est à nouveau permis...
Ces longues phrases incompréhensibles, voire imperméables au commun, ne se résument qu'à ces guillemets, et de ce qu'ils entreposent... Lourd d'un sens qui ne se peut que maladroit car direct...:
"Je t'aime"...
Puis-je le comprendre...?
Puis-je admettre ce silence qui ne se peut mien, se veut sien, et que je ne sens réel en rien ?
Difficilement, mais finalement oui... Je le conçois, sachant petit à petit me voir enfin à travers un miroir qui se veut de moins en moins déformant... Mais puis-je l'admettre ? Puis-je simplement m'aimer quand je ne le puis plus pour les autres ?
Quel est donc l’intérêt de s'encenser si ce n'est pour, et surtout avec, son prochain ? Se dire simplement... Je vais bien...? "Nous" me semble tellement plus serein...
Certes, mes convictions sont sablonneuses,
je refuse que l'avenir soit synonyme de singulier,
certes encore, je sais, car c'est une de mes rares certitudes,
que la solitude se doit d'être un choix, jamais un trophée...
Mais à ce jour où j'ai cru qu'un cœur m'était offert, où j'ai cru au renouveau, ce choix s'effondre à nouveau, tel himself un
ordo ab chao...
Qu'en est-il, sinon à nouveau une mise à terre quant à la pointe de ma pyramide...?
C'est assez ! Cétacé de ses 6 pattes comme de 6 points d'expansion ? Il en est trop ! Que l'on ait UNE fois la décence de me dire pourquoi l'on n'aime pas jusqu'à mourir !
Qu'enfin ce monde assume ne pouvoir aimer autant que mon cœur libre... Qui se déchire...
Un fil de laine, une aiguille à tricoter, première et éternelle vision, de ce lieu où nous étions... Fallait-il la conter ? Je le pense, car... Enfin, vécue, c'était Ma Vérité...
Non un conte de Fée...