Le bonheur? Quelqu’un a-t-il vu le mode d’emploi? Peut-on être heureux quand la peur nous ronge? La peur du passé, et de ses souvenirs qui reviennent toujours dans la gueule, des choix que j’ai fait, et que j’ai raté, au moindres mots, ils arrivent comme une claque en pleine gueule… La peur du présent, de tout ce que je vais détruire, tout ce que je vais encore rater… La peur de l’avenir, de tout ce que je ne saurais (re)construire…
Tant de souvenirs qui reviennent, d’autres qui me manquent… Pourquoi ai-je effacé les seuls que je n’aurais pas dû? Méthode de défense débile! Qui ne marche pas! Qui fait souffrir! Méthode irréparable! J’y ai perdu tant. Tant que je ne saurais retrouver, il n’en reste que les vestiges. Des vestiges qui n’entrainent rien d’autres que les pleurs, le rappel des erreurs.
Je hais l’échec. J’en ai marre! J’aimerais profiter de chaque chose que je fais et n’en garder que le positif de la réussite, la fierté peut-être aussi. Sauf que non. Je me « démotive » , et je me plante!
Dans tout ce que j’ai entrepris, qu’ai-je gagné? Destruction, Sacrifice, Efforts en vain… Pour? Aucun respect, aucun remerciement… Et bien qu'ils aillent faire foutre! Le peu qu’il me reste a vivre, je ferais comme eux. J’irais profiter de ceux qui donne. Finis le taxi à droite a gauche pour un tel ou un tel. Finis les « J’ferme ma gueule pour pas blesser », pourquoi se priver? Finis les jours où j’cours dans tous les sens pour « rendre service », qui se répètent quotidiennement. Des services qui finissent par être un devoir. Finis d’écouter, d’être l’épaule sur laquelle on pleure, et qu’on ne prenne pas le temps de voir mes yeux rougis par les larmes a moi aussi. Je ne demandais pourtant pas grand-chose, juste un « merci » mais, BORDEL, yen a encore qui connaissent ce mot? Visiblement, trop peu! Je ne donnerais plus qu’à ceux qui le méritent. Les autres? Qu’ils aillent se faire mettre! J’me suis trop longtemps faite enculer, aujourd’hui, j’ai le trou en feu! C’est à leur tour!
Le doute a pris place dans toute les paroles que j’entends. Plus aucune parole n’a le goût de la sincérité quand elle sort de votre bouche. Pourquoi? Pourquoi en suis-je donc arrivée a me méfier de TOUT LE MONDE. J’accordais avant ma confiance à tous ceux qui la méritaient, à tous ceux qui aujourd’hui ne l’ont plus… Pourquoi? Pourquoi n’ai-je plus aucune confiance en toutes ces belles paroles? Pourquoi est-ce que je ne les crois plus? C’est pourtant toujours les même phrases, dites par les même personnes. Des personnes que j’estime, mais ne croie plus. Des personnes que je respecte, mais en qui n’ai plus confiance.
La désagréable impression de faire front, seule, et ne vouloir de toute façon personne. Celle de ne pas être comprise où même écoutée, mais raconter quand même. Ne pas vouloir en parler, et le faire pourtant. J’sais pas ce que j’veux… Je sais plus! Solitude ou accompagnement? Parler seule à un écran de PC, ou partager avec les gens? Tout ca va me rendre folle (si je ne le suis pas déjà) ou au moins, TRES lunatique! Le défaut que je ne supporte pas!
Je ne veux pas être ce que je hais! Mais après tout, je ne sais même plus ce que je suis. L’ai-je vraiment su? Non, j’crois pas. J’me crois être ce que l’on croit que je suis… Je ne me vois qu’à travers le regard des autres (et ca fait peur à voir? Oui!)… Comment savoir ce que je suis? Il est où le mode d’emploi? C’est pas fourni en même temps. C’est mal foutu la vie! Nan, mais c’est vrai, c’est qui le con qu’à décidé qu’on vivrait de cette manière là? Oui, moi, je sais, je suis seule maitresse de ma vie… C’est-ce qu’on dit, mais la, j’y crois plus. Une chose de plus tient!
Mais en quoi crois-je encore? En l’etre humain? Non! En une vie que l’on peut ameliorer? Non! En une amitié franche et durable? Non! En l’amour familial? Non! En la beauté qui nous entoure? Non! En Dieu? Non! En le destin? Oui peut-être. Mais celui qu’à écrit le mien à du bien se marrer, il était en mode: tient, celle la j’vais la faire chier! Donc j’préfère ne plus y croire. Ne plus espérer une lueur d’espoir dans l’avenir qui tarde à pointer le bout de son nez.
Oser parler. Oser se dévoiler. Oser croire en soi. OSER! Mais non, j’ai pas les couilles (pour pas changer)! Alors, qu'on me tende la main sans juger, ou qu'on me laisse dans ma merde, mais qu'on m'y fasse plus chier!