Ô toi, l'Homme Moderne... Je te conchie...
Ô toi, faille finale de l'espèce humaine, je te renie...
N'as-tu donc pas compris,
A travers tous ces temps,
Ces âges, ces dépravations...?
Ne comprends-tu pas vers où la vie te mène ?
Vers où ton sang te gèle ?
Où es-tu passé, Homme de bonne volonté...?
As-tu disparu, corps et âme,
Sous ton coeur enneigé ?
Tu es perdu, perdant,
Mais ne sais t'en prendre qu'à ton prochain,
Celui que tu haïs
Autant que toi-même...
Il est temps de renaitre, de comprendre...
Tu dis n'être rien, mais cette pensée unique du rien...
Fait définitivement un tout...
Et ce tout... prends toi en à toi-même, tu l'a permis...
Ne croire n'être que soi est une erreur,
Car en te croyant maitre de tes propos,
Tu envenime ceux des autres...
Ou cours-tu, pauvre fou...?
"A la mort", me direz-vous ?
Ce n'est pas une vocation,
Mais une finalité...
Un ancien disait :
"Pendant que nous avons le temps,
Employons-le à faire le bien"...
Triste que l'Être,
Car cette phrase, malheureusement,
Je l'ai lu dans les toilettes...
Vous courrez après un bonheur inaudible,
A travers vos vies insipides,
Mais comprenez, comprenez...
Le bonheur est déjà en vous,
Pas dans ce que l'on vous propose...
Je suis si triste de ce monde,
De ce qu'il engendre un peu plus,
Un peu plus fort, à chaque instant...
La peur n'est donc plus qu'argent ?
Je prie, et prie encore,
Ne sachant quel Diable maudire,
Et à quels saints me vouer...
Agnostique, athée, croyant ?
Quelle importance, au demeurant ?
Cessez de blâmer,
Comprenez...
Par pitié...
Comprenez...
Vous êtes la Vie, et non la mort...
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