On m'a demandé plusieurs fois, en de nombreux points de la France, que ce soit simple département, Dom ou Tom, voire même de pays francophones, d'apprendre à me recentrer, de savoir, comprendre, accepter qui j'étais et ce que j'étais.
Mon désir n'est plus d'être au prix de la pute de luxe pour vous faire entrevoir mon amour, ma haine, ou ma curiosité.
Mais quand bien même...
SACHANT (désormais) que cela ne me regarde pas, mais que la seule chose que je sache faire actuellement est de voir clair dans les yeux d'autrui... (z'inquiétez pas les pré-HP d'Fleury, y'a eu "évolution" lol)
Que dois-je faire ou être ?
Me renier m'a apporté une illumination à laquelle je ne demande à personne de croire, sinon moi.
Accepter ces œillères si joliment tendues ? Pardon, mais je ne peux plus.
Être moi, totalement, dans le seul but de retrouver La Vérité (comprenne qui peut, ou qui doit) ? C'n'est pas l'heure.
Me débarrasser de ce qui occulte mon esprit et mes pensées (alcool, médocs, etc...) ? C'est un combat de chaque jour que peu voient...
Foncer tête baissée vers un espoir perdu d'avance ? J'ai bien trop à y perdre, et cet espoir en premier lieu...
La réponse est évidente, et n'en doutez pas, imminente...
NE PLUS TRICHER.
Je hais toujours, mais j'aime à nouveau. Compromis inacceptable pour un proche.
Alors que faire, sachant que la vie n'est pas un long fleuve tranquille, sauf si l'on s'assoit sur ce pommier pour y observer les vaguelettes des perdus se trémousser..?
La réponse vous semble simple et limpide, ressemblant simplement à "prends position et tiens-toi-y", "tiens-toi fier !"
Je n'peux plus prendre position. Pas sans amour, que ce soit clair.
Alors en attendant, pardonnez-moi, mais je continuerais de tailler mon pommier pour en faire des radeaux, tendant la main vers ceux qui me la demande.
La question est... Le pommier suffira-t'il, ou irais-je me noyer parmi -au final- les miens...?
Et ne me dites pas qu'un serpent descendra du pommier pour me tendre la main, il l'a déjà fait 100 fois... Quoi que vous puissiez penser ou ayez pensé de moi, sachez-le, le Mal reste mon ennemi; comme un "Peacefull is needed" triangulaire, marqué de mon poing.
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