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 Ma première prise en main sur ma vie, ma première vrai victoire.

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AuteurMessage
Aile*




Messages : 5
Date d'inscription : 21/10/2012

Ma première prise en main sur ma vie, ma première vrai victoire. Empty
MessageSujet: Ma première prise en main sur ma vie, ma première vrai victoire.   Ma première prise en main sur ma vie, ma première vrai victoire. Icon_minitimeDim 21 Oct - 4:49

(je ne savais pas par où commencer sur ce forum et ici je trouve ça plutôt pas mal.)

Naître d'un chirurgien ça peut être pas mal... Peut être.
Avant de parler de ma première fois, je vais vous expliquer le contexte au maximum.

Cadeau d'un amour étrange et partagé de façon insolite, une fillette naquit. En sa qualité de cadeau, elle fut surprotégée et gâtée. Au fils des années la fillette devint quelqu'un de craintive (à cause de beaucoup de choses.), timide et heureuse en façade uniquement. A quatre ans elle se rendit compte du monde dans le quel elle vivait et demanda si elle avait le droit de mourir maintenant. 5 ans, naissance du pansement pour le couple de ses parents, une petite soeur, la prunelle de ses yeux. Pansement inutile puisque 2 ans plus tard on lui annoncé que maman allé vivre autre part.

Commença la garde alternée, maladroite, peu pratique et source de conflits. La petite fille ne se sentais chez elle nul part, Papa avait beaucoup d'exigences, Maman des crises de colères et de dépression. La vie continua, ses parents se déchirant l'un et l'autre de plus en plus, Papa toujours plus exigent, Maman se calmant au fil du temps.
(je passe l'école et le collège, beaucoup de pleurs, de chagrins mais aussi quelques joies et rencontre qui marqueront plus tard ma vie)
15 ans, dernière année de collège, choix du lycée. La jeune fille veut aller en hôtellerie, depuis toute petite elle veut ouvrir un restaurant... Papa refuse, aucun avenir, trop cher (et oui il ne gagne que 10 000 par moi le pauvre.)... Dépars pour un lycée choisi par Papa, pas loin, filière normale.

Le lycée...
La seconde, Beaucoup de rencontre, de très belles, très fortes... D'autre beaucoup moins. Un premier copain, un premier flirt, les premières découvertes de soi... Beaucoup beaucoup de "premiers" trucs. Mais un problème déchirant la jeune fille, un groupe de 5 amies, allant chacune par paires, une restant, plus à l'écart. Choix de filière, refuse la S, obligée de baisser ses notes pour ne pas que Papa l'oblige à y aller, dépars en L)
Première, Maman part à 2h de route, garde alternée impossible, un choix doit être fait. La jeune fille à peur de blesser ses parents, de les affronter, de se battre. La L ne lui plait pas, veut changer mais son Père lui interdit, nouveau conflit, nouvelles larmes au creux d'un oreiller pour ne pas inquiéter ceux que l'on aime.

Ici commence le véritable sujet de se post.


J'étais donc en plein conflit avec moi même, ne supportant plus la vie que j'avais à ce moment là et ayant une possibilité de fuite.
J'en ai donc parlé à mon amie de toujours, ma "soeur", la rencontre importante de mes années d'école. C'est elle qui a lancé le mécanisme. En effet, ce n'était pas la première fois que j'entrais en conflit avec mon très cher papa (pour qui un 19/20 signifie que "j'aurais pu faire mieux" et qui me faisait répéter chaque soir "travailler c'est gagner sa liberté" (vous vous rappelez des mots gravés sur le portail d'Auschwitz? moi oui : "Arbeit macht Frei" autrement dit "travailler c'est être libre")) et je suis allé la voir en disant que "cette fois ci je partais chez maman." ce à quoi elle a répondu "c'est pas la première fois que tu dis ça et tu l'as jamais fait.". La machine était en route et mon charmant esprit de contradiction me fit entamer les démarches pour partir (dans le dos de mon père sinon c'est moins drôle (erreuuuur)).

* ellipse* (tout a été préparé sans problème, je l'annonce à mes grand-parents paternel avant le repas de Noël, papa n'étant toujours pas au courant)

Nous voici donc au repas de Noël (chez mes grand parents paternels (donc toute la famille au complet, les cousins et cousines, oncles, tantes etc etc)). ce repas dure généralement l'après midi dans la joie et les cadeaux. Mais mes charmants grand parents on décidé de prévenir mon père (que je n'avais pas prévenu pour ne pas gâcher la fête...). S'en suivi les cris de ma belle-mère "appel l'avocat! appel l'avocat!" (à la façon des poules dans les dessins animés) et de mon isolement dans la lingerie de mes grand-parents où venaient chacun leur tour mon père, ma grand-mère et mon grand-père puis finalement (après une pause entre eux dans la pièce d'à coté où j'ai entendue des prédictions radieuses à propos de mon avenir *joke*) les trois ensemble. L'ensemble des sujets étant résumé par "si tu vas vivre chez ta mère tu vas rater ta vie et ton BAC vu qu'elle l'a pas et qu'elle change de copain souvent, elle est pas stable etc etc" et "tu es méchante, tu nous brise le coeur, tu es égoïste etc etc".
Ils ne me firent pas changer d'avis, première victoire, pour éviter tout risque de prise de bec et crise de pleurs, je suis ensuite partie une semaine chez ma cousine (la fille du frère de papa qui est fâché avec ma famille paternel mais qui vient quand même au repas si on l'invite ce qui est rare alors qu'il est trop cool mais bref) où les changements de ma personnalité commencèrent à se faire remarquer.

*ellipse \o/* (les délires avec ma cousine sont beaucoup trop longs et n'apportent rien à cette histoire :3)

J'entrais donc dans un nouveau lycée et dans une nouvelle filière (en janvier, il me manquait donc un trimestre x) ).
Tout de suite libre, aucune contrainte imposées par mon père, je pu parler aux gens avec très peu d’appréhension, m'épanouir...

Petit à petit je pris de l'assurance, j'avais changé du tout au tout, j'étais souriante, épanouie, j'avais vaincu mes peurs (enfin celles à propos des gens au moins) et mes complexes se sont dissipés.

Ce fut ma première et la plus glorieuse victoire de mon existence, celle qui changea ma vie.
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Ma première prise en main sur ma vie, ma première vrai victoire.
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