Pour toutes ces fois...

Pour toutes ces fois, tous ces instants, tous ce temps, tout ce qu'on aurait pu faire.... A nos Amours perdus...

Tu t'en souviens toi? Tu t'en souviens encore? Moi je m'en souviens...
Tous ces instants qui ont fait nos vie pour 370 jours et quelques heures, tous ces mots avec lesquels je me suis bercée, toutes ses prouesses, ces idées, ces caresses, ces regards, ces promesses, ces échanges, ces erreurs, notre chemin...
Chemin, Cheminement sinueux parsemé d'embûches toutes plus délicieuses les unes que les autres... Un chemin, des chemins, nos chemins, notre chemin, La route...

Tu t'en souviens toi? Tu t'en rappelle encore? Moi je me les rappelle...
"pour toujouuuurs ! Pour de vrai hein!" "Moi je t'aime tout fort d'amour..." "Mon amour de moi..." "Tu sens bon..." "Et je suis sûr qu'ils seront beaux quoi!" "Je t'aime tellement..." "Mah. Veux tu m'épouser?" "j'adore tes seins..." "désolé.." "je pensais pas que je referais l'amour un jour!" "t'as bien fait..." "Je te l'ai promis" "Je t'aiiiiime!" "Je te Mah' !" "..et me perdre dans tes bras..." "Dis moi..." "j'aimerais bien en prendre une avec toi, mais..." "nos mains elles font l'amour.." "C'est faux j'ai pas du tout envie de toi!" "ça brûle..." "FUSION NEEDED!"

Tu t'en souviens toi? Tu les vois encore? Moi je les rêve toujours...
La plage, le canapé, mon lit, notre lit, le médecin, l'hopital, le dentiste, l'entretient, le travail, Hoffminou, le rat, le chat, le chat², l'aquarium, la plage², la sieste, l'entrée, la cuisine, notre cuisine, l'étang, le repas de famille, la montagne, la cheminée, la chaîne, le kebab, le pmu, nos vélos, nos mains, nos mains², Nos Mains, le clic clac, la pluie, l'orage, l'éclair, mes parents, la piqûre, le test, l'arbre à chat

Toutes ces choses qui n'ont pas finit d'être écrites....

à ces moments, ces instants, ces minutes que j'aurais toujours chéri du plus profond de mon être, auxquels je pense à chaque instant, à chaque souffle....
A cet instant unique tellement réel, à être nous et personne d'autre, à oublier tout ce qu'on est, tout ce qu'on vit, nos problèmes, nos joies et ceux des autres, ou on oublie le monde, on en oublie de rire ou pleurer, on oublie les guerres, l'amour, la maladie, le bonheur, tout ce mélange d'une manière si homogène, suspendus, où même le temps se met à se lasser de s'écouler... Tous nos sens sont éveillés, ils caressent tous la même entité, un être unique et parfait, si calme et paisible, une puissance infinie qui ne sert qu'à exister, à donner tout ce qu'elle n'a pas... Les voix s'effacent, les textures s'oublient, les odeurs se glissent, les images s'éteignent, l'espace et le temps s'étendent à l'infinit.... L'horloge se tait. Enfin. Infini, roulement, éternel, parfait. Un engrenage sans tâche, une équation qui n'a ni début ni fin, une équation à chiffre nu.




"juste nous"






Cet engrenage, qui ne dépend d'aucun autre, n'est pas cassé, on a simplement cessé de le voir...
Comme cette page n'est pas finie. elle ne le sera jamais, même à la Mort du Monde.

Comme rien n'a commencé.

encore un jour se lève.... et rien n'à changé.
encore ses larmes qui me percent le visage au réveil..
cette nuit encore, j'ai rêvé de nous. parfois c'est le dernier soir qui se rejoue sans cesse sous mes paupières. ces moments la, j'ai la sensation d'être l'être le plus misérable du monde... ce soir j'ai eu "plus de chance". c'est de toi et moi que j'ai rêvé.....
je me souviens... toutes ses fois où tu m'as accueillie dans tes bras.. soit pour sécher mes pleurs, soit pour me dire que tu étais fier, soit juste pour me dire je t'aime..... je me souviens de nos baisers .. alors que j'envelopais ton visage entre mes mains et que nous nous enbrassions doucement... je me souviens avoir sentis le paradis si proche lorsque, blottie contre toi, je sentais ton cœur battre et mon souffle s'éteindre dans ton cou.... je me souviens ce bonheur intelligible de ces heures passées à te faire milles caresses dans le dos du bout des doigts.. te masser jusqu'à ce que tes yeux se ferment pour la nuit.... je me souviens particulièrement de cette rencontre, tremblants, hésitants au clair de lune... la morsure des vagues seules alors à me rappeler que non, je n'ai pas rêvé cet instant. je me souviens de nos mains qui ne se quittaient jamais, sans cesse eprises d'amour l'une pour l'autre.... je me souviens de nos rires, nos peurs, nos pleurs... je me souviens de toutes nos premières fois... je me souviens de tout ce que tu m'as apprit, les odeurs et goûts nouveaux, les autres faces du monde, les guerres qui le régissent... je me souviens de tout, et c'est encore en versant des larmes que je me demande quand cet enfer prendra fin.....
"s'il t'a quittée, c'est que c'était pas le bon. il ne te méritait pas."
je m'en excuse au monde et à toute force qui nous anime, mais si. c'est lui. et ça ne sera jamais personne d'autre.
je t'aime mon amour... je t'aime tellement...

sentir son coeur oppressé à longueur de temps... Se sentir à Feu de peau. Toujours cette chaleur indescriptible qui me noie dans mes mélancolies... Les joies d'un bonheur passé qui attisent la flamme qui m'avait animé jadis, et qui me consume maintenant... Cette sensation que tout va si vite pour ne pas avancer... L'impression qu'hier encore je me lovais dans tes bras, et la sensation pourtant de ne pas t'avoir vu depuis des millénaires... je hume encore mes vêtements pour te sentir, en fermant les yeux, en m'imaginant que c'est sur ton épaule que je pleure encore.
L'impression d'être dans une bulle qui s'asphyxie... l'impression de n'avoir jamais respiré... d'être emplie de moi même, comme une boule de chair qui s'agrippe à soi même pour prendre le moins de place possible... J'ai peine à verser mes larmes... La tristesse est passée, mais elle reviens parfois. Et ça fait du bien...
Non pas que je sois mieux que triste. Je suis bien pire... Je suis mort. en état de décomposition... Pas de larmes pour les morts. Juste une odeur de passé qui s'imprègne dans les murs...
Plus de nom, plus de genre, plus de couleur, plus rien qu'une trace laissée par les années. Une tâche que tout le monde voudrait voir partir, mais qu'aucun produit ne démêle.
Une boule de rancœur pour soit, de mélancolie pour l'autre, de colère pour le monde.
Cette sensation que tant que la putréfaction n'aura pas dévoré chaque partie de ce qu'il me reste, je serais toujours à souffrir et à pleurer sans larmes.

Il aurait fallu en son temps ajouter l'amour aux seven deadly sins.
Le sentiment étant plus primaire que la vie que je conçois, plus pur que qu'un nombre que rien ne voit. plus intelligible que le reste, plus fort que nous.... Simplement plus que le moins de cette machine...

je n'ose imaginer.... Ce que je pourrais faire pour te toucher encore une fois, Vie....
Ce que je pourrais faire pour te voir à nouveau, Toi....

ça n'a même pas commencé....

In life revised
you never went away
I'm yours, you're mine
we never had to say goodbye
Goodbye

It's always summertime
In my mind
Until I remember
You changed your mind